Présentation du programme

Cantate BWV 82 «  Ich habe genug » pour alto (1735) Le poète inconnu a pris l'histoire de Siméon comme point de départ de la cantate. Le vieux Siméon reconnaît le Messie en l'enfant Jésus à l'occasion de la visite au temple de Marie avec son fils. Sa vie est ainsi accomplie ( « je suis comblé ») et il peut mourir dans la joie.
L'œuvre ne comporte pas de choral mais deux récitatifs et trois arias. Celles-ci, fait unique chez Bach, emploient presque toutes le même effectif instrumental : hautbois (1er et 3e aria), cordes et continuo sur le mode concertant. L’oeuvre est sur un ton individuel et intimiste.

Cantate BWV 84 « Ich bin vernügt mit meinem Glücke » pour soprano (1727) , Bach composa cette cantate solo à Leipzig en 1727 pour le dimanche qui suit la Fête de la Purification. Elle est considérée à juste titre comme le développement de la Cantate BWV 82 . "

Comme la cantate BWV 82 , le texte est lié à l'Évangile d'une façon assez générale, reprenant l'idée que le chrétien doit se satisfaire de sa part de bonne fortune sans envier ceux qui semblent plus favorisés.
Comme le remarque Klaus Hofmann, les idées sont dans l'esprit du début des Lumières, « éloge de la frugalité, du contentement de ce que Dieu nous a donné, de la satisfaction, de l'absence d'envie envers les autres ».

Psaume 51 BWV 1083 « Tilge, Höchster, meine Sünden» pour soprano et alto ( 1736) . Le Stabat Mater de Pergolesi est l’une des pièces de musique sacrée les plus connues au monde. Cette œuvre poignante a fait le tour de l’Europe dès le XVIIIe siècle,

À une époque où la parodie est un procédé courant, Bach apporte à l’œuvre originale des modifications importantes tant sur le plan mélodique que textuel tout en ayant grand soin de rester fidèle à l’esprit de l’œuvre du napolitain. Une réécriture qui résonne avec le Salve Regina de Pergolesi et le Nisi Dominus de Vivaldi, le prêtre roux ayant eu une influence considérable sur l’œuvre de Bach.

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Le Banquet céleste

Deborah Cachet, soprano 
Damien Guillon, contre-ténor et direction 

Marie Rouquié et Jérôme Van Waerbeke, violons 
Deirdre Dowling, alto 
Antoine Touche, violoncelle 
Thomas de Pierrefeu, contrebasse
Kevin Manent-Navratil, clavecin et orgue
Patrick Beaugiraud, hautbois
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© MAEL PHOTOGRAPHY

Fondé en 2009 par Damien Guillon, Le Banquet Céleste tient une place à part dans l’archipel des ensembles baroques français. Fort de sa riche expérience, Damien Guillon réunit une génération de musiciens autour d’un projet dont il incarne la dimension humaine et artistique, véritable signature de l’ensemble, au même titre que sa double activité vocale et instrumentale.
Les programmes qu’il imagine explorent l’Europe de la Renaissance et du Baroque, de J.-S. Bach à H. Purcell en passant par A. Caldara, P.H. Erlebach ou A. Stradella dont la musique reste encore à découvrir. Saluées par la presse, les parutions discographiques du Banquet Céleste offrent quant à elles de nouvelles interprétations de référence.

Ensemble en résidence à l’Opéra de Rennes depuis 2016, Le Banquet Céleste reçoit l’aide du Ministère de la Culture (DRAC Bretagne) dans le cadre de son conventionnement, du Conseil Régional de Bretagne, du Conseil Départemental d’Ille-et-Vilaine et de la Ville de Rennes. Le Banquet Céleste bénéficie du soutien de la Caisse des dépôts, Grand Mécène et de la Fondation Société Générale C’est vous l’avenir, Mécène principal de l’ensemble. Le Banquet Céleste est adhérent de l’association Arviva - Arts Vivants, Art Durables, membre de la F.E.V.I.S et Administrateur de Profedim..

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Avec le soutien de la MCFA - Maison de la Culture de Famenne-Ardenne à Marche-en-Famenne

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